Infographie bionettoyage

- Communiqué de presse - Santé

Infographie - Le bionettoyage d’une chambre d'hospitalisation en 7 étapes clés

Dans les établissements de santé, les zones à nettoyer et désinfecter sont classées selon leur niveau de risque infectieux – de 1 à 4. Une chambre est généralement classée en zone 3, avec un risque infectieux élevé. Son bionettoyage nécessite bien entendu des processus stricts et encadrés pour limiter les risques. Chez Elior Services, nous nous appuyons sur des protocoles rédigés selon les recommandations des CPias et validés par un laboratoire externe accrédité COFRAC. Immersion dans le bionettoyage d’une chambre d’hospitalisation par un agent Elior Services en 7 étapes !
Elior Services infographie bionettoyage

Les grands principes du bionettoyage

Le bionettoyage d’une chambre d’hospitalisation est régi par quelques grands principes… À commencer par toujours travailler de haut en bas !

  • Du moins contaminé au plus contaminé.
  • Du plus éloigné au plus proche du lit du patient – une zone plus à risque devant être préservée.
  • Du moins touché vers le plus touché par la main humaine – avec les poignées de portes et les interrupteurs.

Il convient de bien distinguer la chambre et les sanitaires, qui sont deux zones de travail différentes à traiter indépendamment. La chambre est traitée avant celle des sanitaires.

La bonne pratique

Chez Elior Services, nous utilisons des tissus d’essuyage en microfibre de différents codes couleur. Une précaution qui permet d’éviter les contaminations d’une zone à l’autre !

⚠️️ Les protocoles de bionettoyage varient selon les services et la prise en charge du patient (maternité, réanimation, chirurgie…), mais aussi selon le statut de la chambre (occupée ou non …). Avant chaque intervention dans une chambre, l’agent de service consulte donc le personnel soignant afin de prendre toutes les précautions nécessaires pour les patients.

 

Les produits utilisés pour le bionettoyage 

Dans le cas où la zone est infectée par des germes plus résistants, nos équipes utilisent des produits avec un principe actif adapté. Pour le Clostridium difficile (un germe sporulé), par exemple, il est nécessaire d’utiliser des composés à base d’acide peracétique ou de peroxyde d’hydrogène. 
Dès que cela est possible, nous utilisons des méthodes qui réduisent notre impact environnemental telles que l’utilisation de produits éco-labellisés, le nettoyage des sols sans chimie et le bionettoyage à l’eau ozonée ou l'électrolyse. 

La question du linge

Dans la continuité de notre prestation de bionettoyage qui se veut également hôtelière, nous sommes amenés à gérer le linge plat (draps, taies) et le linge éponge (serviette de bain, gants). Tout ça, dans le respect des normes fixées par la méthode RABC (Risk Analysis and Biocontamination Control).
D’abord, le linge sale est collecté avec des gestes mesurés afin d’éviter la propagation de micro-organismes. Ensuite, il est évacué vers un local intermédiaire, puis vers un local central. Une fois que le linge a été lavé et désinfecté par le prestataire de blanchisserie , nos agents de services réapprovisionnent les  unités de soins en linge propre conformément à la dotation qui à été définie lors de l’inventaire. 

Les équipes Elior Services suivent des protocoles de bionettoyage minutieusement réfléchis. Ils leur permettent de gagner en efficacité (temps et niveau d’hygiène), d’améliorer la qualité de séjour des patients et des résidents mais aussi d’optimiser les conditions de travail des agents de service dans une démarche RSE. Pour cela, la traçabilité des prestations est aussi essentielle… Vous souhaitez en savoir plus ?